L’armée congolaise a réagi aux accusations des rebelles du M23 qui ont affirmé que cette dernière a attaqué le dimanche dernier « des zones densément peuplées de Kirumba et ses environs », « violant au passage l’espace aérien de la zone sous contrôle rebelle » ; un acte constitutif d’une violation du cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août dernier.

Dans un communiqué publié ce lundi 26 août 2024, le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko a rejeté ces accusations qui, explique-t-il, « sont une tentative d’aveugler l’opinion » : « A cause des problèmes de météo, aucun aéronef des FARDC ou des partenaires n’a pu prendre les airs au Nord-Kivu », indique-t-il dans ce communiqué, accusant à son tour les rebelles d’avoir attaqué le dimanche 25 août dernier les positions de l’armée loyalistes à Kikubo dans le territoire de Lubero.

« Au regard de ce qui précède, les FARDC considèrent ce comportement belliciste comme une énième violation du cessez-le-feu voulu par le processus de Luanda. Pour ce faire, elles comptent saisir le Mécanisme Conjoint de Vérification Elargi et le Mécanisme Adhoc de vérification, afin de mettre en lumière ces actes et d’en tirer toutes les conséquences », conclut le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu.

Il faut dire que malgré le cessez-le-feu, des combats sont rapportés régulièrement sur plusieurs fronts en province du Nord-Kivu où les rebelles poursuivent leur conquête.




Joseph Seven

Joseph Seven - 26/08/2024 11:55 - Répondre 

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