Annoncée depuis le vendredi 15 février dernier, la prise de Bukavu par le M23 a été remise en cause par le gouvernement congolais qui, à l’issue d’une réunion présidée tard dans la nuit par Félix Tshisekedi et portant ce sujet, a assuré « que la ville est contrôlée par l’armée congolaise et les résistants Waalendo. »

Mais aux premières heures de ce dimanche 16 février 2025 ; les rebelles ont officialisé la chute de ce chef-lieu de la province du Sud-Kivu où leur chef militaire adjoint, Bernard Byamungu, a enchaîné des prises de parole dans différents endroits publics.

Et ceci, malgré l’appel du président français Emmanuel Macron à un cessez-le-feu immédiat soulignant que « le M23 doit immédiatement se retirer de Bukavu. »

Si le président Félix Tshisekedi s’active plus que jamais sur le front diplomatique « pour tenter d’obtenir le retrait des rebelles des zones sous leur contrôle », ces derniers, qui n’envisagent pas un quelconque retrait, sont focalisés sur de nouvelles conquêtes.

Au Sud, c’est la province du Tangayika qui serait leur cible après la ville d’Uvira alors qu’au Nord, un autre groupe devrait ouvrir un nouveau front pour gagner l’Ituri ; ce qui témoigne de leur volonté affirmée de marcher jusqu’à Kinshasa.

Et d’après plusieurs analystes, le président Félix Tshisekedi qui refuse de dialoguer avec le M23, pourrait bien revoir sa position puisque sur le plan militaire il enchaîne des revers.

Les forces gouvernementales semblent ne plus livrer bataille et fuient les combats ; ce qui est à la base parfois des représailles meurtrières entre les militaires des FARDC et les résistants Wazalendo.




Joseph Seven

Joseph Seven - 16/02/2025 17:18 - Répondre 

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