Après plus d'un mois de frappes israéliennes meurtrières, en représailles à l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l'ONU, restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de la bande de Gaza.

Et ce jeudi 9 novembre 2023, il s’est ouvert une conférence internationale pour Gaza à Paris.

Le président français Emmanuel Macron a ainsi demandé une « pause humanitaire très rapide » et jugé la « préparation d’un cessez-le-feu » tout aussi « indispensable ».

L'armée israélienne a affirmé le mercredi 8 novembre que le Hamas avait perdu le contrôle du nord de la bande de Gaza. Près de 50 000 personnes auraient quitté la ville la veille, mais des centaines de milliers d'autres habitants se trouvent toujours au nord du Wadi Gaza, le cours d'eau qui traverse le territoire d'est en ouest, « dans une situation humanitaire désastreuse », souligne le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Pendant ce temps, Benyamin Netanyahu a répété « qu'il n'y aurait ni cessez-le-feu, ni carburant autorisé à Gaza tant que le Hamas n'aura pas libéré les 240 otages qu'il détient », alors que des négociations menées par le Qatar seraient en cours.

Notez que le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait atteint les 10 812 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 4 412 enfants. 

Depuis cette date, plus de 1 400 Israéliens ont été tués, dont 341 soldats, et l'armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le Hamas.