Ce jour-là, 16 décembre comme aujourd’hui, mais en 2018, plus de 500 personnes sont massacrées (et 111 autres blessées) dans des attaques ethniques entre les ethnies Banunu et Batende, principalement à Yumbi, mais aussi à Bongende, Nkolo I et Nkolo II (dans la province de Mai-Ndombe, ouest de la RDC)

La FIDH s’était rendue sur place pour documenter ce crime, dont on a peu parlé, et avait confirmé que les exactions recensées constituaient potentiellement des crimes contre l’humanité : meurtre d’au moins 535 personnes, mutilations y compris sexuelles, actes de tortures, etc

Ces exactions avaient été commises lors de violences entre les communautés Batende et Banunu vivant sur ce territoire, et dans un contexte de rivalités et tensions récurrentes entre ces communautés.

Selon plusieurs sources, les tensions avaient été exacerbées après la mort de Mantoma Fedor (chef de la communauté Banunu) à la suite d’un désaccord sur son lieu d’enterrement.

En l’espace de 3 jours, trois attaques avaient été menées sur 3 villages et la cité de Yumbi majoritairement peuplés par la communauté Banunu, par des assaillants présumés issus de la communauté Batende et ciblant des civils de la population Banunu.

Avec ces violences, au moins 16.000 personnes avaient fui Yumbi.

Certaines s'étaient déplacées sur des îlots au milieu du fleuve qui sépare les deux Congo, d’autres avaient franchi la frontière et s'étaient réfugiées au Congo-Brazzaville.

Via www.babunga.alobi.cd