Ce jour-là, 31 août comme aujourd'hui, mais en 1997, nuit tragique où Lady Diana et son compagnon Dodi al-Fayed trouvent la mort en voulant échapper aux paparazzis.

(a) Tout commence la veille, 30 août 1997, à 15h20, lorsque Lady Diana atterrit à l’aéroport du Bourget, dans l’avion privé de son compagnon Dodi al-Fayed (le fils du richissime homme d’affaires égyptien Mohammed al-Fayed, propriétaire du célèbre magasin Harrods à Londres, et du Ritz, à Paris).

Le couple revient de vacances en Sardaigne. C’est en ce lieu qu’un photographe les a saisis en train de s’embrasser et le cliché fera, quelques minutes après, la une des journaux.

Les paparazzis, mis au courant de l'information, se mettent à la chasse d'autres clichés.

(b) Le couple monte à bord d’une Mercedes 600, et une Range Rover les suit avec leurs bagages dans le coffre.

Mais sur la route pour rejoindre Paris, les photographes prennent le convoi en chasse car la curiosité qui entoure cette liaison entre Lady Diana et Dodi al-Fayed est à son comble.

Paul Burrell (le majordome de Lady Diana à l’époque) dira, lors des auditions qui avaient suivi la mort de Diana, qu’elle n’avait pas envie de passer par la capitale française, mais que cette escale à Paris avait un but bien précis. 

Dodi tenait à remettre à Diana une bague de fiançailles, que le couple avait repérée à Monaco, dans une boutique du joaillier Alberto Repossi.

(c) Arrivés à Paris, les deux amoureux se rendent à Neuilly-sur-Seine, dans l’hôtel particulier des Windsor, loué par la famille al-Fayed (l’endroit devait être leur future demeure).

Il est environ 19h, le couple se décide d'aller "Chez Benoît", un bistrot chic dans le Marais. Mais les photographes, sont omniprésents, oppressants, et le temps passe.

Alors Dodi change les plans. A 21h25, ils décident d'aller plutôt au Ritz pour dîner.

Le repas a lieu dans la suite impériale de l’hôtel : le calme, enfin. Mais aux abords du bâtiment les photographes veillent, et attendent de pied ferme la sortie du couple.

Alors il faut trouver une astuce, un moyen de préserver Diana de l’insistance de la troupe et de ses objectifs.

(d) Après le dîner, le couple entre dans leur Mercedes 28 S pour rejoindre l’appartement d’al-Fayed proche de la place de l’Etoile (où il prévoit d’offrir sa bague à l’ancienne princesse).

Mais à leur sortie, les photographes sont toujours là et les suivent de près à moto ou en voiture.

Pour les éviter, le conducteur de la Mercedes (Henry Paul) s’engagera dans une course, jusqu'à atteindre les 150km/h; les photographes sont toujours là, loin derrière.

Mais à l’entrée du tunnel sous le pont de l’Alma, le chauffeur Paul déboule sur une Fiat blanche qui roulait tranquillement.

Il freine une première fois, et donne un coup de volant pour l’éviter, mais n’y parvient pas et l’accroche sur le côté.

Paul tente alors de redresser sa Mercedes : impossible. Il perd le contrôle, glisse contre le trottoir, la voiture s’écrase sur le treizième poteau et fait un tête-à-queue.

(e) L’impact est ultra-violent : Henry Paul meurt sur le coup, le corps de Dodi est profondément mutilé, et Lady Diana souffre d’un traumatisme crânien, d’une fracture à l’épaule droite et de lésions aux jambes.

Deux policiers arrivent sur place à 00h30, alertés par des passants. Ils découvrent une quinzaine de personnes qui s’agitent devant la Mercedes accidentée, elle-même baignée par les flashs des photographes.

A 00h40, les Urgences arrivent. Diana est dans un coma vigil (elle s’agite parfois, dort, mais ouvre les yeux par moments).

Les secouristes découvrent qu’elle souffre également d’une hémorragie interne due à la rupture d’une veine proche du cœur. 

Diana est prise en charge mais son état est critique. A 4h50, les médecins annoncent son décès, une hémorragie pulmonaire a eu raison d’elle.

(Avec Benjamin Babunga, via  www.babunga.alobi.cd)




Richard KUBUYA

Richard KUBUYA - 02/09/2022 23:11 - Répondre 

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