12 des 26 aires de santé que compte la Zone de santé rurale d'OICHA, demeurent non fonctionnelles.

6 sont en voie de fermeture et seulement 8 fonctionnent sous menace de l’insécurité.

C'est une alerte de ce mardi 23 Novembre faite par le centre pour la promotion des droits humains, CPDH en sigle.

Selon cette organisation, certaines de ces structures sanitaires ont été soit pillées et incendiées par les groupes armés qui pullulent dans cette région de Beni.

Le CPDH poursuit que la sécurité du personnel soignant dans cette zone de santé n’est pas garantie.

Il explique que certains d'entre eux ont été tués pendant les atrocités dans la zone, alors que d'autres sont portés disparu, probablement emmenés dans la brousse par les hors la loi.

D’autres encore, poursuit-il, vivent sous une menace de l’insécurité : « Certains des citoyens qui habitent les zones de santé non fonctionnelles ont des difficultés à se faire soigner ou d'accéder aux soins appropriés », signale le CPDH qui ajoute que la population civile qui est bénéficiaire de leurs services n'est pas non plus épargnée du danger qu'ils encourent.

Avant et pendant l'État de siège la situation sécuritaire demeure statique dans ce domaine de la santé, déplore cette organisation des droits de l’homme.

Le CPDH émet sa crainte sur la persistance de cette insécurité persistante dans la région qui montre déjà les conséquences fâcheuses dont la non prise en charge des patients et ainsi les populations qui craignent pour leurs vies dans les aires de santé non fonctionnels.

Dans les aires de santé en voie de fermeture et celles fonctionnant sous menaces de l’insécurité, le peu du personnel soignant qui y sont, ne sont pas concentrées à leur travail craignant pour leur sécurité : « La prise en charge n'est pas efficace à cause de l'insécurité », précise-t-on.

Vu cette précarité de la situation sécuritaire, le CPDH recommande à l'armée nationale d'imposer la paix et de sécuriser les structures sanitaires, son personnel et la population bénéficier de leurs services.