Le président kényan a annoncé ce jeudi 11 juillet 2024, le limogeage de la quasi-totalité de son gouvernement, à l'exception du vice-président et du ministre des Affaires étrangères, deux semaines après des manifestations antigouvernementales qui ont viré au chaos.

William Ruto avait retiré le 26 juin un projet de loi de finances qui prévoyait des augmentations de taxes, au lendemain d'une journée de violences marquée par l'assaut du Parlement par les manifestants.

Selon l'agence officielle de protection des droits humains (KNHCR), 39 personnes sont mortes depuis la première manifestation le 18 juin.

Les secrétaires de cabinet limogés ont exprimé leur gratitude au chef de l'État de leur avoir donné l'opportunité de servir le pays, rapportent les médias kenyans.