Dans une émission sur Télé 50, le député national Josué Mufula, s’est exprimé sur le feuilleton de la démission de Jean-Marc Kabund au poste de 1er vice-président de l’assemblée nationale.

A la question de savoir s’il va signer pour le départ de Jean-Marc Kabund, Josué Mufula a dit que n’étant pas de l’union sacrée, cela ne l’intéresse pas : « Laissez les morts enterrer leurs morts », a-t-il expliquant qu’il ne gagnait rien avec ou sans Jean-Marc Kabund au poste de 1er vice-président de l’assemblée nationale.

Le député Josué Mufula a quand-même reconnu que le président a.i. de l’UDPS équilibre les débats quand il préside les séances plénières à l’assemblée nationale, ce qui n’est pas le cas du président de cette chambre, Christophe Mboso, qui étouffe les députés nationaux ne faisant pas partie de l’union sacrée de Félix Tshisekedi.

L’élu de Goma a par ailleurs affirmé que Jean-Marc Kabund a une place déterminante au sein de l’actuel bureau de l’assemblée nationale : « C’était Kabund le président, l’autre c’est un président postiche à ce que je sache », a expliqué Josué Mufula qui estime que le départ de Kabund ne devrait pas être sans conséquences au sein de cette chambre basse du parlement.

Il pense que la majorité peut rebasculer, et peut aussi être renforcée.

« Depuis qu’on a créé une majorité anticonstitutionnelle, rien ne va », explique-t-il.

« Lorsqu’on doit nous priver la parole, qu’est-ce qui reste comme rôle, lorsqu’on doit initier les lois, on ne les programme pas », déplore Josué Mufula qui indique que c’est dans ces cas de figures que lorsqu’on doit recourir à des interpellations, des motions de défiance ou de censure.

« Je suis parfois délié de toute allégeance politique, et ce qui m’intéresse, c’est la défense des intérêts des citoyens congolais », signifie Josué Mufula qui affirme qu’il n’a des comptes à rendre qu’à Dieu ainsi qu’à ces électeurs.

Pour rappel, l’étau se resserre autour de Jean-Marc Kabund, désavoué par les députés de l’union sacrée de la nation, ceux de l’UDPS ou encore les militants du parti de Félix TShisekedi.

Ceux-ci lui ont même donné un ultimatum de 48 heures pour présenter sa démission.




Djamba NDJOLO

Djamba NDJOLO - 22/01/2022 10:18 - Répondre 

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