Les intenses frappes israéliennes contre le Hezbollah au Liban ont fait plus de 550 morts le lundi 23 septembre 2024.

Parmi les victimes, on compte plus de 50 enfants et 94 femmes selon le ministre libanais de la Santé Firass Abiad.

Lors d'une conférence de presse ce mardi 24 septembre 2024, celui-ci a expliqué que « la grande majorité de victimes, si ce n'est pas tous, sont des personnes non armées qui se trouvaient dans leurs maisons. ».

Il s'agit là du plus lourd bilan depuis la dernière guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006.

Il faut dire que cette journée a été la plus meurtrière en près d'un an d'échanges de tirs entre les deux parties en marge de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee qui a expliqué que l’Etat hébreux a visé 1 600 sites du Hezbollah en 24 heures, a appelé les habitants du sud du Liban à s'éloigner à au moins un kilomètre des sites utilisés par le Hezbollah pour stocker des armes, en précisant que les raids aériens allaient continuer ce mardi 24 septembre 2024 ; ce qui préoccupe la communauté internationale.

La France appelle à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU alors que le Secrétaire Général des Nations Unies a dit être « très sérieusement inquiet par l'escalade de la situation le long de la frontière. »

Antonio Guterres s’est dit très préoccupé par le grand nombre de victimes civiles signifiant « qu’il n’y a pas de solution militaire qui aujourd’hui rendrait un pays plus sûr. »

De son côté, le Président américain Joe Biden a affirmé que « les membres de son équipe sont en contact constant avec leurs homologues en Israël et au Liban, et travaillent à une désescalade d’une manière qui permette aux gens de retourner chez eux en toute sécurité. »