
L’instruction s’est poursuivie ce lundi 26 août 2024 à la prison militaire de Ndolo dans le procès du coup d'Etat étouffé avec les plaidoiries des avocats.
L’Etat congolais a ainsi réclamé 250 millions de dollars américains de dommages-intérêts soutenant qu’elle a subi des préjudices moraux et matériels.
Ses avocats arguent que les préjudices moraux découlent d’abord des idées véhiculées par l’étranger, faisant croire aux Congolais « que rien ne marche dans le pays, ce qui pousse certains citoyens à se révolter contre les institutions établies ».
Les avocats justifient également les préjudices moraux par la « peur répandue au sein de la population lors des attaques perpétrées dans la nuit du 18 au 19 mai 2024 ».
L’Etat affirme par ses avocats avoir subi des préjudices d’ordre matériel par « des actes de destruction et plusieurs autres faits commis par les prévenus, lesquels ont entraîné de nombreuses dégradations des biens publics ».
D’autre part, Jean-Jacques Wondo, expert militaire au sein de l’ANR jusqu’à son arrestation, mis en cause dans ce procès, fait face à deux préventions.
Le Ministère public l'accuse d'association de malfaiteurs pour avoir « aidé » la bande de Malanga en « fournissant un moyen de transport à Christian Malanga. »
Il est présenté comme le "cerveau" de l'opération et est également poursuivi pour « attentat. »
Les accusations avancent que Jean-Jacques Wondo a joué un rôle clé dans la formation idéologique et tactique de Christian Malanga, « qui apparaît comme son élève et un test pour ses théories » ; des accusations rejetées par la défense de Wondo.
Pour rappel, 51 prévenus sont jugés dans cette affaire pour « terrorisme et association de malfaiteurs » ; l’audience a été renvoyée au mardi 27 août 2024 pour des raisons de sécurité.
1 Commentaire
Joseph Seven - 27/08/2024 17:17 - Répondre
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