RDC: Bemba critiqué après ses «graves accusations» contre Kabila, Katumbi et des leaders de la CENCO

Intervenant sur TOP Congo FM, le ministre des Transports Jean-Pierre Bemba a accusé Joseph Kabila, Moïse Katumbi et des leaders de la CENCO d’une tentative de déstabilisation du pays et d’assassinat du président Tshisekedi.

Des propos qui ont suscité une vive polémique dans un contexte de crise multiforme, caractérisé e notamment par la guerre dans l’Est du pays, et où la cohésion nationale est préconisée par l’ensemble de la classe politique congolaise.

En effet, Jean-Pierre, qui avait déjà multiplié il y a quelques des attaques verbales contre Joseph Kabila qu’il traite d’un rwandais, est critiqué au sein même de l’Union sacrée, la famille politique qui soutient Félix Tshisekedi, où on lui reproche une mauvaise gestion du portefeuille des Transports dont il est actuellement ministre et ce, après un autre échec à la tête du Ministre de la défense cette fois, où il n’avait pas permis aux FARDC de monter en puissance et gagner militairement le M23 qui continue toujours avec ses conquêtes.

« L’heure est au rassemblement de tous autour du Président Tshisekedi pour défendre la souveraineté et l’intégrité de notre pays. L’heure n’est donc pas à la stigmatisation, source de divisions entre nous. L’effort doit tendre vers l’unité de toutes les congolaises et de tous les congolais. Évitons de pointer du doigt les autres sans preuve », a écrit su X Jean-Baudoin Mayo, ancien Ministre du Budget et cadre de l’UNC de Vital Kamerhe.

D’autres encore au reproché au journaliste Christian Lusakweno de n’avoir pas fait montre de déontologie et de l'éthique lors de cette interview puisqu’il n’a pas recadré Jean-Pierre Bemba lorsqu’il a dérapé sur le plateau : « Accepter qu'un leader, de surcroît un haut "responsable" politique crache du venin et sorte librement, sans être interrompu, des propos offensants, diffamatoires et incitant à la haine ainsi qu'à la division, c'est simplement une complicité qui ne dit pas son nom », a écrit pour sa part Marie-Ange Mushobekwa, cadre du FCC de Joseph Kabila.