La Rumba congolaise constitue une valeur suite à toute la diversité artistique partagée par les différents peuples du monde pour célébrer divers évènements.

Il est pour ce faire naturel que la Rumba soit inscrite sur la liste représentative du patrimoine immatériel universel.

Au cours d’une interview exclusive accordée à l’agence de presse Allemande Deutsche Press Agentur (DPA) et à Grands Lacs News, Me. Cathérine Katungu Furaha a indiqué que l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine de l’UNESCO implique « sa protection et son partage par l’humanité et pour l’humanité.»

Elle a ajouté en précisant que la Rumba en s’exécutant fait appel à l’unité par la diversité et constitue un message de cohésion ou par extension, une méthode de résolution des conflits.

« Le patrimoine est un héritage à transmettre aux générations à venir et une source de vie et d’inspiration. Son classement favorise sa promotion et sa visibilité au plan mondial, ce qui en retour rapporte et a des retombées concernant le tourisme tout comme la valorisation de l’élément lui-même ainsi que de certains produits dérivés », a signifié la ministre Cathérine Katungu Furaha.

Elle explique qu’au plan des retombées matérielles, l’inscription pourra apporter l’appui financier indispensable à la réalisation des activités diverses de promotion de ce patrimoine, notamment la mise en place d’un ensemble des projets comme le musée de la Rumba, l’école de la Rumba, les mouvements des artistes au nom de la Rumba, entraînant la production des ressources techniques, matérielles et financières.

Selon la Ministre nationale de la culture, la Rumba a apporté beaucoup de choses dans le débat sociétal : « Du point de vue de la civilisation, la Rumba a fait créer à la civilisation plusieurs styles joués différemment selon le temps. Les chansons rumba sont de la poésie traditionnelle, du lyrisme, des récits, des épopées. La Rumba a reconcilié des civilisations », a-t-elle souligné.

Pour Me Cathérine Katungu Furaha, l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine de l’UNESCO exige des parties prenantes pour en assurer la promotion et la visibilité mondiale.

Au sujet de l’organisation des IXe jeux de la francophonie, la Ministre nationale de la culture a indiqué que la RDC reste déterminée et engagée et s’y prépare conséquemment sous l’autorité du chef de l’Etat.

Pour rappel, une commission gouvernementale a été mise en place par le premier ministre pour l’organisation harmonieuse de ces jeux.




Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 10/12/2021 22:05 - Répondre 

Bien