La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO) « condamne fermement » la recrudescence des violences observées au cours du mois de juillet dans l’Est du pays, notamment en Ituri et au Nord-Kivu, où plus de 80 civils ont été tués lors des attaques menées par des groupes armés.

Dans un communiqué, la MONUSCO déplore les violences meurtrières perpétrées dans le territoire de Djugu par le groupe Convention pour la Révolution Populaire (CRP) contre les positions des FARDC.

Elle alerte également sur les attaques répétées du groupe ADF, notamment celles menées les 8 et 9 juillet au nord-ouest d’Eringeti en territoire d’Irumu, qui ont coûté la vie à au moins 47 civils, en représailles aux opérations conjointes FARDC-UPDF.

Aussi, la Mission Onusienne condamne les violences survenues le 21 juillet à Djugu, ainsi que le pillage et la profanation de la paroisse catholique de Lopa, actes attribués à la CODECO.

Elle rappelle que les attaques visant des lieux de culte, écoles ou structures de santé sont des violations graves du droit international humanitaire : « Les auteurs de ces violences devront répondre de leurs actes devant la justice », insiste la MONUSCO qui appelle les groupes armés signataires des accords de paix d’Aru II à respecter leurs engagements, notamment en cessant immédiatement les hostilités.

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC, et chef a.i. de la MONUSCO Bruno Lemarquis, exhorte l’ensemble des groupes armés encore actifs « à déposer les armes sans condition et à s’engager sur la voie du dialogue pacifique, conformément aux appels des autorités congolaises et de la communauté internationale. »

Enfin, la MONUSCO encourage les autorités provinciales de l’Ituri à intensifier les efforts de dialogue intercommunautaire pour soutenir les efforts de paix, la stabilisation et la protection des civils dans les zones en crise.

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Joseph Seven

Joseph Seven - 24/07/2025 13:38 - Répondre 

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