
Alors que la polémique autour des arrestations d’officiers swahiliphones au sein des FARDC a été vive ces derniers jours avec la publication dans les réseaux sociaux d’une dizaine de généraux, essentiellement swahiliphones, arrêtés, écroués ou mis à l'écart depuis 2021 suite à des soupçons de trahison ; le porte-parole du Gouvernement congolais a tenté de rassurer.
Lors d’un briefing de presse organisé le lundi 2 juin dernier, le ministre Patrick Muyaya a rejeté ces allégations qu’il a qualifié « de poison de la division » car, dit-il, « on veut faire croire qu’il y a des poursuites spécifiques contre les officiers swahiliphones. ».
« Être swahiliphone n’exonère pas des poursuites lorsque les choses n'ont pas été faites comme elles devraient l’être », a toutefois indique le porte-parole du gouvernement congolais.
#RDC: « Être swahiliphone n’exonère pas des poursuites lorsque les choses n'ont pas été faites comme elles devraient l’être », dit le porte-parole du gouvernement qui met en garde contre « le poison de la division », car dit-il « on veut faire croire qu’il y a des poursuites… pic.twitter.com/Z0i3LOSbzY
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) June 2, 2025
Il faut ire que ce sujet est hautement sensible car nombreux estiment que cette appréhension risque de créer des fractures au sein de l’armée loyaliste alors même que le pays fait face à la guerre dans sa partie Est.
Aussi, il y a encore quelques semaines, des voix s’étaient élevées pour alerter sur la situation des ressortissants swahiliphones pris pour cible par la population à Kinshasa, car accusés d’être connivence avec le M23.
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