Par Claudel Lubaya

Depuis samedi dernier, Félix Tshisekedi mène le pays sur une pente extrêmement savonneuse et glissante.

Comme un pilote amateur, Il 'a fait entrer dans une pénible zone de turbulences dont il ne connait pas l’issue.

Le président sortant a perdu toute sa lucidité, son sang-froid. Il est perdu, apeuré pour son avenir.

Tout au long du week-end, il a développé une communication périlleuse pour la république, loin de la souffrance qu’endure notre peuple.

Accablé par les multiples promesses non tenues et l’exaspération croissante, il a décidé de détourner l’attention sur les préoccupations sociales en créant un faux débat.

Son programme, il n’en parle plus. Son bilan, il ne l’évoque plus. Le social, il n’en dit rien. La vie chère, ce n’est pas son problème.

Il est rattrapé par les faits et par l'échec absolu de sa politique qui le mène droit dans le mur, dans tous les domaines de la vie nationale.

Et l’angoisse présidentielle, elle est dans son incapacité à mesurer les impasses dans lesquelles il entraîne le pays à partir de sa bulle.

Depuis le week-end dernier, le Congo n’a pas de président à la hauteur de sa grandeur.

Tshisekedi ne mérite pas le Congo. Il s'est disqualifié. Il insulte, menace, intimide, invective. Il ment à haute voix, et manipule sans vergogne.

Il interprète la constitution en langue morte. Il la lit de travers, de quoi faire rire les vaches.

Il se croit tout permis. La loi, c’est lui. La règle, c’est lui. Le Congo, c’est son carré minier.

Il confond le pays avec son patrimoine immobilier. Il se croit tout puissant. Tout méchant. Il n'écoute personne. Devant lui, personne n’a raison, sauf lui.

100 ans, to motombele, chantaient autrefois les militants du MPR, avant la chute et la fuite du maréchal Mobutu.

En distribuant des invectives et du mépris envers ses adversaires, il engage une offensive d'envergure contre l’unité nationale.

C’est son image qu’il abîme, pas celle du Congo dont il fait semblant d’ignorer l’immense détresse de nos concitoyens.

Depuis le week-end dernier, le président sortant, Félix Tshisekedi, semble avoir perdu la main, et la raison.

Il ne donne plus aucun sens, même fallacieux, à son action. Il répond à ses critiques par l'agacement et le mépris.

Il n’a plus de sérénité même factice et affiche une image nerveuse qui interpelle sur sa capacité à porter le lourd fardeau du Congo.

Il n'est plus à la hauteur. Il a failli. Il est sorti de route. Il ne peut plus conduire.

Changer de président, devient un impératif de salut public.

Par Claudel Lubaya




Joseph Seven

Joseph Seven - 19/11/2024 11:09 - Répondre 

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