La réunion de coordination des comités économiques régionaux (CER) ouverte ce dimanche à Nairobi, est la 5ème de la série depuis que l'Union Africaine a pris l'option de à partir de juillet 2019 des réunions à mi- parcours chaque année.

Organisée sous le thème « Accélération de la zone de libre-échange africaine (Zlecaf) », ce sommet de Nairobi  a connu la participation des présidents en exercice des 5 communautés économiques régionales (CER) et mécanismes régionaux (MR), notamment les présidents Abdel Fatah Al Sisi d'Egypte pour le compte de UA/Nepad ; Bola Tunibu pour la Cedao;  Ali Bongo Ondimba du Gabon pour le compte de la Ceeac; Evariste Ndayishimiye du Burundi représenté par son ministre des affaires étrangères pour le compte de l'EAC et Félix Tshisekedi pour le compte de la SADC.

Le bureau de l'UA était lui représenté par son président en exercice Azali Asumani de l'Union des Comores et le sénégalais Macky Sall, le rapporteur du bureau.

S'exprimant en premier au cours de la séance inaugurale, le président de la commission de l'UA Moussa Faki Mahamat a salué les efforts réalisés par les états africains pour matérialiser la zone de libre-échange africaine (ZLECAF).

Ce dernier, tout en reconnaissant qu'il existe quelques contraintes en vue d'une intégration totale, a invité les états qui traînent le pied, à ratifier les instruments juridiques qui consacrent la libre circulation des biens et des personnes sur le continent africain.

De son côté, le président de l'UA Azali Assoumani, a soutenu qu’l y a des avancées notables de la ZLECAF réalisées au cours des dix derniers mois.

Il s'agit entre autres de la création d'un fond d’ajustement ; du lancement de l'initiative du commerce guidé et l'officialisation du système africain de paiement et règlement sur le marché financier.

Dans un format réduit à huis clos, les chefs d'état et présidents des communautés économiques régionales ont présenté chacun les efforts entrepris en matière d'intégration au sein de chaque bloc sous régional, les contraintes et défis à relever.

Il a ainsi été souligné que l'Afrique se doit de réussir la libre circulation de biens et de personnes en vue de son développement nonobstant les écueils d'ordre sécuritaires et conjoncturels.




Joseph Seven

Joseph Seven - 17/07/2023 11:53 - Répondre 

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