Un présumé malfaiteur d’origine ougandaise s’est évadé du centre de santé de référence de Lubiriha, à Kasindi, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). L’homme avait été appréhendé par la population et passé à tabac dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 octobre, avant d’être admis à l’hôpital pour y recevoir des soins.
Selon les services de sécurité contactés par notre reporter, l’évasion a été confirmée, mais les circonstances exactes restent floues. Les autorités appellent la population à une collaboration civilo-militaire pour retrouver le fugitif.
Des sources médicales confirment que le présumé bandit était sous la garde d’un militaire des Forces armées de la RDC (FARDC). D’après des témoins, il aurait profité d’un moment d’inattention du soldat pour prendre la fuite, mettant en lumière des failles de surveillance préoccupantes.
La Société civile forces vives du groupement Basongora, dans une déclaration rendue publique ce mardi 21 octobre, a condamné l’évasion, la qualifiant de « déplorable et inquiétante ». Elle demande aux services de sécurité de renforcer la vigilance et de tout mettre en œuvre pour capturer le fugitif.
« La société civile s’est dite surprise par l’évasion de ce bandit, pourtant placé sous la surveillance d’un militaire des FARDC. » ,a déclaré Sylvie Bahati, deuxième vice-présidente de la Société civile forces vives du groupement Basongora.
Cette évasion relance le débat sur la sécurisation des suspects hospitalisés dans la région, où plusieurs incidents similaires ont déjà été signalés, et pose la question de la coordination entre le personnel médical et les forces de sécurité dans le Nord-Kivu.
