Quelques heures seulement après la signature du Mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu par le gouvernement congolais et le M23 dans le cadre du processus de Doha ; le mouvement rebelle accuse Kinshasa de violer ce cessez-le-feu en lançant d'intenses bombardements sur ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
« Parallèlement, cette coalition a mené des assauts au sol contre plusieurs de nos positions, notamment à Kadasomwa, Lumbishi et Kasake etc… », indique Lawrence Kanyuka, porte-parole du M23 qui ajoute que cela entrave les pourparlers de Doha qui étaient au point mort il y a encore quelques semaines.
URGENT
— Lawrence KANYUKA (@LawrenceKanyuka) October 15, 2025
L'Alliance Fleuve Congo / Mouvement du 23 Mars (AFC/M23) porte à la connaissance de la communauté nationale et internationale que, conformément à ses pratiques habituelles, les forces coalisées du régime de Kinshasa ont lancé d'intenses bombardements sur des zones…
Il faut dire qu’avant la signature de ce mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu, les deux parties ont multiplié des accusations mutuelles sur sa violation avec des attaques contre leurs positions respectives.
Et pour de nombreux observateurs qui font remarquer qu’aucune avancée réelle sur terrain n’a été enregistrée depuis la signature de la déclaration de principes de Doha, l’attitude affichée par le gouvernement congolais et par le M23 laisse croire que le recours à l’option militaire est plus que jamais d’actualité.
Si Kinshasa priorise son aviation militaire avec un éventuel appui des mercenaires du groupe Black Water en plus de des effectifs des FARDC et des résistants Wazalendo, le M23 n’a eu de cesse de renforcer ses positions ces derniers jours sur les différentes lignes de front et ce, après avoir présenté plusieurs vagues de ses nouveaux commandos dont d’anciens militaires des FARDC.