Il y a un an jour pour jour, ce lundi 7 octobre 2024, Israël subissait l’attaque la plus meurtrière de son histoire.
Ce jour-là, 7 octobre 2023, jour de shabbat, des milliers de roquettes sont lancées depuis la bande de Gaza vers Israël.
C’est le début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », lancée depuis l’enclave palestinienne, mettant fin à une trêve globalement respectée depuis la fin d'une guerre de cinq jours en mai de la même année.
Des commandos des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas – mais aussi d’autres factions du Jihad islamique, du Front démocratique de libération de la Palestine, du Front populaire de libération de la Palestine et les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa-, sortent, à l’aide d’explosifs et de bulldozers, de la bande de Gaza.
Plus de 3.000 d’entre eux s’infiltrent dans le sud d’Israël, dont certains en parapentes motorisés.
L’attaque est ainsi menée sur trois fronts : sur terre, depuis la mer où ces combattants ont débarqué sur des plages israéliennes, et depuis les airs.
Des kibboutz, Kfar Aza, Be’eri et Nir Oz, et de nombreuses localités alentours sont attaqués et leurs habitants froidement tués lors d’une opération massive et coordonnée.
Mais aussi des bases militaires - Zikim, Nahal Oz, Erez et ReÏm- où des soldats sont surpris en plein sommeil, abattus dans leurs baraquements.
Pire ; plus de 360 personnes sont tuées lors de l’attaque du festival de musique techno Tribe of Nova qui réunit plusieurs centaines de personnes, pris au piège à seulement quelques kilomètres de la bande de Gaza.
En tout ; 1.250 personnes sont assassinées, dont 815 civils et 36 enfants, des Israéliens mais aussi des étrangers.
Des milliers d’autres personnes sont blessées. Les hôpitaux appellent aux dons du sang.
L’attaque sanglante du Hamas ne s’arrête pas là. Ce 7 octobre 2023, 251 otages sont emmenés dans la bande de Gaza.
Des témoignages font état d’atrocités inimaginables, des soldats morts, baignant dans leur sang.
Des civils innocents abattus en pleine rue, des femmes violentées sexuellement.
Le même jour, peu de temps après cette attaque sans précédent et alors que le Hamas appelle tous les Palestiniens des territoires occupés au soulèvement général, le Premier ministre israélien déclare qu’Israël est « en guerre » et affirme par la suite que son objectif est de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.
Débute alors l’opération « Épée de fer ». Le ministre de la Défense Yoav Gallant déclare l’état d’urgence dans un rayon de 80 kilomètres de la frontière de l’enclave palestinienne.
Des milliers de réservistes sont mobilisés pour être déployés à Gaza mais aussi en Cisjordanie occupée et le long de la frontière avec le Liban et la Syrie.
Une guerre qui n'en finit pas...
A ce jour, ce sont plus de 41.900 personnes tuées et 97.303 autres blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël, à en croire le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.
Un an plus tard, le traumatisme demeure en Israël, et toute la région est également emportée dans cette descente aux enfers, avec la guerre meurtrière dans la bande de Gaza, étendue maintenant au Liban.
Ce lundi 7 octobre 2024, l'armée israélienne a annoncé que des soldats appartenant à une troisième division étaient désormais engagés dans les combats terrestres contre le Hezbollah dans le sud du Liban.
Pendant ce temps, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a déclaré lundi qu'Israël avait l'obligation de ramener ses otages, lors d'une cérémonie marquant le premier anniversaire de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien : « En ce jour, en ce lieu et dans de nombreux endroits de notre pays, nous nous souvenons de nos morts, de nos otages - que nous sommes obligés de ramener, et de nos héros tombés pour la défense de la patrie et du pays», a dit Benyamin Netanyahu lors de cette cérémonie à Jérusalem.
1 Commentaire
Joseph Seven - 09/10/2024 22:33 - Répondre
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