Nouveau rebondissement dans le dossier de détournement des fonds destinés à l’organisation du tournoi interscolaire panafricain à l’EPST.

Récemment, c’est le ministre Tony Mwaba qui est monté au créneau pour « dénoncer publiquement les réunions que le chef de l’IGF, Jules Alingete, tient en catimini avec les syndicats non en règle, pour déstabiliser L'EPST et déranger le travail abattu. »

Plusieurs analystes proches de ce dossier, qui notent que de nombreuses personnes sont écrouées suite à la falsification des factures de l’imprimerie GRADECO ainsi que celles de TRANSCO indiquent que cette sortie publique du numéro 1 de l’EPST confirme qu’il y a de la panique en l’air.

Pour rappel, le 19 mai dernier, l’Inspecteur Général des Finances chef de service Jules Alingete a échangé avec les syndicalistes du secteur public sur la lutte contre la corruption dans l’administration publique avec lesquels il s’est accordé pour œuvrer pour la lutte anti-corruption.

Ces derniers ont promis de s’approprier le combat que mène Jules Alingete dans l’assainissement des finances publiques, et se sont fixés l’objectif de propager le message de la lutte contre la corruption et le détournement dans leurs ministères et entreprises respectifs tout en collaborant avec les inspecteurs de l’IGF.

Mais selon des sources concordantes, le camp du ministre Tony Mwaba a fustigé cet échange qui, selon lui, « avait pour objectif d’inciter les syndicalistes de l’EPST à la grève », des allégations que rejettent l’IGF qui affirme « qu’il n’y a pas de dossiers personnels dans cette affaire de détournement dans laquelle elle a simplement fait son travail. »

L’IGF explique que ses inspecteurs ont découvert la confusion entretenue dans les dépenses présentées par les agents de l’EPST, largement revues à la hausse par rapport à la réalité.