8 cas confirmés parmi lesquels 6 décès sont déjà signalés à Beni, en province du Nord-Kivu, depuis la déclaration de la maladie le 8 octobre dernier.

Butsili, Bundji & Ngilinga sont les aires de santé touchées de Beni.

Selon le Coordonnateur humanitaire et Coordonnateur résident, David McLachlan-Karr, le Gouvernement congolais et ses partenaires sont à pied d'œuvre afin de mettre fin à cette 13ème épidémie d'Ebola et plus d'une centaine de personnes sont également vaccinées.

C’était lors de la Conférence de presse de l'ONU à Kinshasa.

Dans le cadre de cette mobilisation, les agences humanitaires ont déployé des équipes à Beni et ses environs, en appui aux autorités congolaises, a expliqué David McLachlan-Karr : « Nous espérons que cette résurgence de l’épidémie sera de très courte durée », a-t-il signifié.

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU en RDC affirme que cette riposte est abordée avec les leçons tirées des dernières ripostes surtout sur les questions des abus sexuels.

« La prévention de ces abus sexuels est capitale et toute aussi importante que la réponse médicale elle-même. En tant que Coordonnateur humanitaire, avec l’implication des agences humanitaires, j’accorde la plus haute importance à la politique de ‘’Tolérance Zéro’’ à cet égard », a conclu David McLachlan-Karr.

Pour rappel, le 28 septembre dernier, une commission d'enquête indépendante a publié un rapport dévastateur pour l'OMS, qui établit que 21 de ses employés au moment des faits, ont commis des actes d'abus sexuel contre des dizaines de personnes en RDC pendant l'épidémie d'Ebola de 2018-2020.

L'OMS a mis fin au contrat de quatre des 21 personnes directement impliquées qu'elle employait encore.

Deux hauts responsables de l'Organisation ont été placés en congés administratifs.