L'appel des mouvements citoyens à observer une journée ville morte ce lundi 7 février 2022 pour décrier la persistance de l'insécurité à Goma et dans toute la province du Nord-Kivu pendant cette période de l’état de siège, n’a pas vraiment été observé dans ce chef-lieu de la province.

Si le trafic a été momentanément perturbé au quartier Ndosho, où des manifestants ont posé des barricades sur la chaussée au niveau de la station Simba, la situation est redevenue normale après l’intervention de la police qui a dispersé les manifestants en usant des gaz lacrymogènes.

Dans d’autres parties de la ville, du côté des quartiers Majengo et Buhene au Nord de la ville, la situation est restée calme.

Les activités socio-économiques se déroulent normalement dans toute la ville, mais la police a toutefois renforcé ses dispositifs en vue de parer à toute éventualité.

Il faut dire que la veille, le gouverneur du Nord-Kivu a, dans un communiqué lu par son porte-parole, mis en garde les initiateurs de cette journée ville morte, qu’il a qualifié de « vendeurs d'illusions », et a demandé à la population de vaquer librement à ses occupations.

Pour rappel, l’état de siège, décrété par le Président de la République depuis le mois de mai 2021 dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, peine encore à mettre fin à l’insécurité dans cette partie de la RDC, une observation faite par de nombreux observateurs, parmi lesquels des élus du peuple, qui critiquent cette mesure du chef de l’état, certains demandant sa levée pure et simple.




Job KAKULE

Job KAKULE - 09/02/2022 06:44 - Répondre 

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Djamba NDJOLO

Djamba NDJOLO - 08/02/2022 15:38 - Répondre 

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