La journée de ce lundi 20 décembre 2021 a été tendue et ensanglantée suite à un appel à observer une journée ville morte pour protester contre une éventuelle arrivée des policiers rwandais à Goma.

Ce mardi, la situation est redevenue calme et toutes les activités socioéconomiques se sont déroulées sans accrocs.

Mais les forces de sécurités étaient déployées à différentes positions de grandes artères de la ville au cas où.

La veille, le ministre national de la communication a revu le bilan à la hausse précisant que 4 personnes ont perdu la vie parmi lesquelles 1 policier 1 motard, 1 bébé et un adulte, alors que 17 personnes, dont 5 policiers, ont été blessées.

Il a réitéré que 3 armes des éléments de la police nationale ont été emportées par « des inciviques » mais que 11 personnes ont été interpellées.

Patrick Muyaya a affirmé que ces événements sont la preuve de la dangerosité des fake news : « Aucune image, aucune preuve d’une quelconque présence policière rwandaise mais beaucoup de manipulation. Il est urgent de faire une large coalition contre les fake news, des vies seront protégées », a-t-il déclaré.

Dans la foulée, les autorités militaires de la province du Nord-Kivu, qui avaient formellement démenti elles aussi l’arrivée des policiers rwandais à Goma, ont assuré que les organisateurs de cette journée ville morte seront poursuivis par la justice.




Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 22/12/2021 19:27 - Répondre 

Bien