Ce jour-là, 16 novembre comme aujourd’hui, mais en 2003, le Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Forces pour la Défense de la Démocratie (CNDD-FDD) et le Gouvernement du Burundi signent l’Accord global de Cessez-le-feu, mettant ainsi fin à 10 ans de guerre civile qui avait fait plus 200.000 morts.

L'accord définissait les proportions dans lesquelles les combattants des FDD seraient représentés dans les corps de défense et de sécurité et dans les institutions.

Il était notamment stipulé que l'état-major intégré et les corps des officiers seraient composés de : 40% d'officiers des FDD.

En outre, l'accord octroyait au CNDD-FDD 4 ministères dont un ministère d'Etat, 15 sièges à l'Assemblée nationale, 3 postes de gouverneurs, 2 postes d'ambassadeurs, 30 postes d'administrateurs communaux et la direction de 20% d’entreprises publiques.

Quelques semaines après la signature de l'accord (6 décembre 2003) Pierre Nkurunziza (alors N°1 du CNDD-FDD) débarqua à Bujumbura avec des centaines de combattants.

Il fut nommé, dans la foulée, Ministre d'Etat chargé de la bonne gouvernance et de l’inspection générale de l’État.

Le 20 décembre de la même année, Adolphe Nshimirimana fut nommé́, par décret présidentiel, Chef d’État-major Général Adjoint de l’armée avec grade de Général de Brigade.

Le 06 jan 2004, les FDD intégrèrent officiellement l’Etat-Major Intégré des Forces de Défense Nationale (FDN).

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)