Ce jour-là, (le vote avait connu une extension d'une journée, la journée du 19 décembre 2005), les congolais votaient, par référendum, sur le projet de Constitution de la Troisième République. Le "Oui" l'emporta à la majorité écrasante.

Sur un nombre total de 25 021 703 inscrits, la Commission Électorale Indépendante (CEI) avait recensé 15 505 810 votants, soit un taux de participation de 61,97%. Au total, ce sont 12 461 001 personnes qui avaient voté "Oui", faisant ainsi passer ce projet de Constitution à 84,31%.

Les taux de participation les plus élevés étaient enregistrés dans les deux provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu (77%) et du Maniema (76%), tandis que le taux le plus bas de 30% avait été enregistré dans la province du Kasaï-Oriental où l'UDPS avait appelé au boycott du référendum.

A travers cette nouvelle Constitution, la RD Congo était désormais dotée d'un Parlement national bicaméral composé d'une Assemblée nationale et d'un Sénat (pour mémoire, le Sénat congolais avait été aboli par la Constitution du 24 juin 1967).

La nouvelle Constitution fut promulguée le 18 février 2006 par le Président de la République, Joseph Kabila.

Des élections législatives et présidentielle, définies par la nouvelle Constitution, furent organisées avec succès en juillet 2006, confirmant ainsi la normalisation politique du pays après plus de 4 ans de guerre.

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)