Ce jour-là, le 5 octobre comme aujourd’hui mais 2002, le Rwanda annonçait le retrait de son dernier soldat du territoire congolais, après plus de 4 ans de présence aux côtés de ses alliés rebelles du RCD-Goma.

Cela faisait suite à l'accord de paix de Pretoria signé le 30 juillet 2002 par les Présidents Joseph Kabila et Paul Kagame, accord par lequel le Rwanda s'engageait à retirer ses troupes du territoire de la RDC.

La MONUC, qui avait supervisé ce processus, avait confirmé que les soldats rwandais étaient partis avec leurs armes de combat, de larges quantités de munitions, mitraillettes, lance-roquettes, lance-grenades propulsés par roquettes, des mortiers, des véhicules blindés, ainsi que des armes anti-aériennes, mais la controverse était au niveau des chiffres et des effectifs.

La MONUC avait confirmé avoir recensé le départ de 20 941 soldats rwandais, sur les 23 760 dont le commandement militaire rwandais avait reconnu la présence dans le pays. L'état-major rwandais avait alors expliqué que cette différence de 2 819 soldats comprenait ceux qui se trouvaient, lors du retrait, soit en permission, à l'entraînement ou avaient été affectés à d'autres tâches en dehors de la RD Congo.

L'armée rwandaise avait de nouveau été invitée "officiellement" en RD Congo en janvier 2009 lorsqu’un accord avait été signé clandestinement à Goma, le 5 décembre 2008, par un groupe proche du Président Joseph Kabila et les émissaires de Paul Kagame.

Le Gouvernement congolais avait alors annoncé qu'il s'agissait seulement de 500 soldats, essentiellement des officiers de renseignement.

Cette expédition militaire n’avait pas inspiré confiance car elle avait été décidée sans y associer le parlement congolais qui était en vacances, pire, le chef d’Etat-major de l’armée congolaise, le général Didier Etumba, avait déclaré à la voix de l’Amérique, n’avoir pas été non plus associé à la préparation de cette opération.

Vital Kamerhe, alors Président de l'Assemblée nationale, avait fait des déclarations condamnant cette entrée des soldats rwandais, ce qui lui avait valu son éjection de la présidence de l'Assemblée nationale et son divorce avec Joseph Kabila.

(Avec Benjamin Babunga, Via www.babunga.alobi.cd)




Job KAKULE

Job KAKULE - 20/10/2020 15:27 - Répondre 

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