La journée internationale de l'écrivain africain est célébrée le 7 novembre de chaque année et cela depuis 1992, à l’initiative de l’Association Panafricaine des Ecrivains (PAWA - Panafrican Writers Association).

Parmi les pays qui ont instauré cette journée, citons le Sénégal avec les travaux de l’association des écrivains sénégalais, AES, qui a vu le jour en 1973. Plusieurs personnalités du monde littéraire se sont succédées à sa tête, notamment le Dr Birago Diop, auteur des célèbres "Contes d’Amadou Koumba", Aminata Sow Fall, auteure de "La grève des battus", ou encore le poète Amadou Lamine Sall, président de la Maison Africaine de Poésie Internationale (MAPI).

L’hommage rendu par l’AES à l'ancien président du sénégalais Léopold Sédar Senghor montre l’importance du rôle qu’a joué le poète dans la promotion de la littérature au Sénégal.

Pour ce 28ème anniversaire, le thème retenu est : « L'écrivain africain face à la société. »
À Goma, cette journée a été célébrée à l'Institut français avec de nombreuses activités organisées par Kivu Nyota en collaboration avec l'asbl Badilika, où une dizaine de jeunes écrivains se sont réunis.

C’est notamment l'exposition d’ouvrages produits localement, une conférence-débat et le vernissage de 6 livres.
Le Professeur Godefroid KAMANA, qui est aussi un écrivain, s’est exprimé sur le sujet affirment que « le fait d'écrire est déjà une responsabilité car, précise-t-il, n’écrit pas qui veut mais qui a la capacité de voir, de ressentir, de s'exprimer et ainsi parler de la société dans laquelle il évolue. »  
Selon lui, pour être appelé écrivain il faut un long processus de formation et d’apprentissage.

Pour le professeur Kamana, « on ne peut pas devenir un grand écrivain sans lire les autres écrivains, c’est-à-dire de ceux qui donnent envie de pouvoir bien écrire et avoir un cachet spécial qui soit identitaire. »

Il a enfin signifié que pour être un écrivain il faut avoir lu au moins 5 000 livres.




Julien BAMUPENDE

Julien BAMUPENDE - 08/11/2020 15:56 - Répondre 

Bien