Les États-Unis ont mené une attaque « très réussie » sur trois sites nucléaires iraniens, larguant notamment une « charge complète de bombes » sur celui de Fordo.
C’est qu’a annoncé dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin le président américain Donald Trump, se joignant ainsi à l'offensive israélienne depuis quelques jours contre l'Iran.
Ce dernier avait pourtant affirmé donner « au maximum » deux semaines à l'Iran pour éviter d'éventuelles frappes américaines contre les sites nucléaires iraniens.
Réagissant, le président iranien, Massoud Pezeshkian, qui menaçait jusque-là Israël d'une riposte « encore plus dévastatrice » à son attaque excluant tout arrêt du programme nucléaire de Téhéran ; a condamné l'« agression » des États-Unis, accusant Washington d'être « derrière » l'opération militaire d'Israël en Iran : « Bien qu'ils aient d'abord tenté de dissimuler leur rôle, après la réponse décisive et dissuasive des forces armées de notre pays et l'observation de l'incapacité évidente du régime sioniste [Israël], ils sont inévitablement apparus au grand jour », a-t-il déclaré, en faisant référence aux États-Unis.
Dans la foulée, des dirigeants du monde entier ont exprimé leur inquiétude à l’instar de la Chine et de la Russie « qui ont condamné fermement cette attaque américaine. »
De son côté, le Président français Emmanuel Macron a appelé à la désescalade, à l'exercice de la plus grande retenue par l'Iran dans ce contexte dangereux pour permettre un retour à la voie diplomatique.
« Le dialogue, un engagement clair de l’Iran de renoncer à l’arme nucléaire, ou le risque du pire pour toute la région. Il n’y a que ce chemin qui mène vers la paix et la sécurité de tous », a-t-il écrit sur X.
1 Commentaire
Joseph Seven - 22/06/2025 23:38 - Répondre
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