Dans un communiqué, le Gouvernement central de la RDC, dot avoir suivi avec attention et consternation les événements survenus le 30 août 2023 dans la ville de Goma, consécutifs à l’appel à manifester contre la MONUSCO, la Force Régionale de la Communauté des États d'Afrique de l'Est et les ONG internationales, lancé par les adeptes de la secte mystico-religieuse dénommée : « La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations (FNJMN)/Agano La Uwezo Wa Neno/Wazalendo», dirigée par un nommé Éphraïm BISIMWA.

« Dans cette quête, ils ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public, et qui ont causé la mort par lapidation d’un élément de la police entraînant ainsi une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville », explique-t-il dans ce communiqué, souligne-t-il, précisant que le bilan transmis par les autorités militaires et médicales, fait état de 43 décès déplorés ; 56 blessés et 158 personnes appréhendées, y compris le leader de la secte, qui se trouvent actuellement entre les mains des services habilités.

« Tout en déplorant les pertes en vies humaines, le Gouvernement de la République présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime toute sa compassion aux blessés. Il soutient l’enquête ouverte auprès de l’Auditorat Militaire de Garnison de Goma pour que les responsabilités soient dégagées et que les coupables puissent répondre de leurs actes devant la justice », indique le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya qui affirme que les services de sécurité sont formellement instruits à collaborer avec la Justice Militaire dans la collecte des éléments de preuve. 

« Ceux qui ont été interpellés seront jugés en flagrance dans les prochaines heures », assure-t-il soulignant qu’aucune impunité ne saurait être tolérée.
Il par ailleurs annoncé qu’une délégation gouvernementale se rendra incessamment à Goma pour faire le point général de la situation. 

Il faut dire que des voix se sont élevées pour dénoncer ce qu'on qualifie désormais de massacre de la population par les forces de sécurité, en marge de cette répression sanglante.

Dans un premier temps, les autorités militaires ont avancé un bilan de 7 morts avant cette mise à jour du gouvernement central. 




Joseph Seven

Joseph Seven - 01/09/2023 10:49 - Répondre 

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