Le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi, a signé cette semaine, un arrêté portant fixation des conditions d’admission aux études de médecine dans les universités publiques et privées de la RDC.

Celui-ci précise que tout élève désirant s’inscrire dans la faculté de médecine, doit être porteur d’un diplôme d’état des humanités scientifiques, ou d’un diplôme d’état de toute autre section obtenu avec au moins 70%.

Et c’est cette condition qui ne met pas d’accord certains élèves en ville de Goma, interrogés sur ce sujet.

Pour eux, la barre de 70% est trop haute : « Si l’on considère, pour nous qui n’avons pas fait la section scientifique au secondaire, qu’il faut à tout prix avoir ces points aux EXETAT, alors moins de 10% d’entre nous sont éligibles, et ceux-ci, pour la plupart des cas, ne sont pas toujours intéressés par la médecine », a signifié un élève qui a préféré garder l’anonymat.

Il explique que même si l’on a 69%, et on a fait la section littéraire, qui reprend notamment une bonne partie de la biologie, et l’on est intéressé par la médecine, on est d’office écarté.

Et pour lui, comme pour d’autres élèves interrogés, cela est discriminatoire, et irréaliste : « La bonne méthode c’est de s’en tenir seulement au concours d’admission, puisqu’il est au moins objectif et suffisant », soutiennent ces élèves.

Il faut dire que la décision de restreindre l’organisation de la faculté de médecine au sein des établissements supérieurs, conduit de fait à la limitation des places dans cette dernière, et une sélection rigoureuse s’impose.

Reste à savoir si cette décision ne va pas se tourner contre le secteur de la médecine avec un risque de pénurie des prestataires au cas où, la sélection devient encore plus restrictive.




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 29/10/2021 19:31 - Répondre 

En tout cas faut revoir tout ça