
La police a dispersé à plusieurs coups de gaz lacrymogène les jeunes qui ont manifesté ce jeudi 5 août devant le Palais du Peuple pour exiger la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Ces manifestants, qui appellent également à un consensus dans la désignation du président de cette dernière par les confessions religieuses, n'ont pas pu déposer leur mémo au bureau de l'Assemblée nationale après cette répression des forces de l’ordre.
« Ce n’est pas l’état de droit que le Président nous avait promis. On avait déjà combattu ceci sous Kabila. L’histoire ne lui a rien appris », a lancé un manifestant.
#RDC #CENI : « la police a bloqué certaines artères. On est obligé de se réunir ailleurs », explique un activiste. « Les risques d’une crise majeure ne sont pas écartés, contrairement aux engagements pris en faveur d’un processus électoral inclusif et indépendant », dit leur memo pic.twitter.com/hNUsRfjmNq
— Sonia Rolley (@soniarolley) August 5, 2021
Notez que 8 manifestants avaient étaient interpellés dont 5 de la LUCHA selon les manifestants, mais de sources concordantes affirment qu’ils sont déjà tous libres.
Il faut dire que les travaux de désignation du président de la CENI ont été interrompu après un manque de consensus au sein des confessions religieuses.
Et depuis, le camp de Joseph Kabila et celui de Moise Katumbi ont annoncé qu’ils ne déposeront pas leurs candidats tant que les confessions religieuses ne se seront pas mises d’accord.
Pendant ce temps, le bureau de l’assemblée nationale, qui a reçu certains PV de désignation des membres de la CENI, n’a pas donné suite à ce processus qui s’annonce palpitant.
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