Les arrestations d’officiers supérieurs et généraux swahiliphones au sein des FARDC suscitent toujours plus de polémiques dans l’opinion publique congolaise et particulièrement dans les réseaux sociaux.

Si le porte-parole des FARDC a tenté de justifier les récentes interpellations des officiers supérieurs et généraux, dénonçant une immixtion afin de diviser l'armée et signifiant par ailleurs que cette dernière a le devoir de maintenir l’ordre et la discipline en son sein en interpellant notamment ceux qui se rendent coupables d’actes répréhensibles ; nombreux considèrent qu’il y a bien une chasse « aux officiers swahiliphones. »

Sur X, Jean-Jacques Wondo, l’expert militaire belgo-congolais qui a dernièrement été libéré de la prison après une pression de Bruxelles alors qu'il était condamné à mort dans l’affaire de coup d’Etat manqué de mai 2024 à Kinshasa ; a affirmé que le swahili est devenu la langue usuelle dans les cachots de la DEMIAP et à la prison de Ndolo : « Environ 70% des officiers supérieurs et généraux détenus proviennent de provinces swahilophones. Le lingala est la langue des FARDC. Pour mieux communiquer, j’apprenais le Swahili », a fait savoir Jean-Jacques Wondo, libéré après une pression de Bruxelles.

Il faut dire que plusieurs observateurs déplorent le décès en détention, loin du champ de bataille, de ces militaires de l'ancienne époque présentés comme « prisonniers des logiques du pouvoir. »

Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, réagissant à ce sujet, a rejeté ces allégations qu’il a qualifié « de poison de la division. »




Joseph Seven

Joseph Seven - 14/07/2025 22:22 - Répondre 

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