
Les arrestations d’officiers supérieurs et généraux swahiliphones au sein des FARDC suscitent toujours plus de polémiques dans l’opinion publique congolaise et particulièrement dans les réseaux sociaux.
Si le porte-parole des FARDC a tenté de justifier les récentes interpellations des officiers supérieurs et généraux, dénonçant une immixtion afin de diviser l'armée et signifiant par ailleurs que cette dernière a le devoir de maintenir l’ordre et la discipline en son sein en interpellant notamment ceux qui se rendent coupables d’actes répréhensibles ; nombreux considèrent qu’il y a bien une chasse « aux officiers swahiliphones. »
Sur X, Jean-Jacques Wondo, l’expert militaire belgo-congolais qui a dernièrement été libéré de la prison après une pression de Bruxelles alors qu'il était condamné à mort dans l’affaire de coup d’Etat manqué de mai 2024 à Kinshasa ; a affirmé que le swahili est devenu la langue usuelle dans les cachots de la DEMIAP et à la prison de Ndolo : « Environ 70% des officiers supérieurs et généraux détenus proviennent de provinces swahilophones. Le lingala est la langue des FARDC. Pour mieux communiquer, j’apprenais le Swahili », a fait savoir Jean-Jacques Wondo, libéré après une pression de Bruxelles.
Constat : Le swahili devient la langue usuelle dans les cachots de la DEMIAP et à la prison de Ndolo.
— Jean-Jacques Wondo Omanyundu (@JJPWondo) July 13, 2025
Environ 70% des officiers supérieurs & généraux détenus proviennent de provinces swahilophones.
Le lingala est la langue des FARDC. Pour mieux communiquer, j’apprenais le swahili pic.twitter.com/4MEnjlEDxz
Il faut dire que plusieurs observateurs déplorent le décès en détention, loin du champ de bataille, de ces militaires de l'ancienne époque présentés comme « prisonniers des logiques du pouvoir. »
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, réagissant à ce sujet, a rejeté ces allégations qu’il a qualifié « de poison de la division. »
1 Commentaire
Joseph Seven - 14/07/2025 22:22 - Répondre
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