Le 10 décembre 2020, le bureau Mabunda était destitué par les députés nationaux de la RDC, au lendemain de la création de l’Union sacrée par le président Félix Tshisekedi après son divorce d’avec le FCC.

Un an après, l’heure est au bilan, et celui-ci est largement mitigé, avec notamment de fortes critiques du camp Kabila qui parle d’une terrible désillusion avec des promesse non tenues d'améliorer sensiblement les conditions de vie des congolais.

Celles-ci, il faut le dire, sont encore précaires.

Le camp Kabila dénonce par ailleurs des menaces, une justice à géométries variables, des dépenses insolentes, ou encore des injures institutionnalisées.

Mais d’autre part, le camp de Tshisekedi, qui préfère ne pas s’attarder sur le social des congolais, la joue très optimiste et se projette déjà vers la consolidation des acquis de la révolution parlementaire en RDC, en faisant référence aux prochaines élections de 2023.

Mais avant ces échéances, rien n’est moins sûr et tout peut encore se jouer.

Depuis quelques mois maintenant, l’union sacrée de Félix Tshisekedi, qui ne tient plus de réunions, semble instable avec de divergences permanentes, la dernière en date étant le maintient de Denis Kadima à la tête de la CENI.

Certains députés nationaux ont annoncé officiellement avoir quitté la coalition, et la transhumance politique qui est devenue caractéristique au sein de la classe politique congolaise en général, et de l’assemblée nationale en particulier, devrait encore faire parler d’elle....




Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 10/12/2021 20:39 - Répondre 

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