Les États-Unis ont « condamné fermement » les bombardements meurtriers survenus le vendredi dernier dans des sites des déplacés dans quartier périphérique de Goma dans l’Est de la RDC.
Dans un communiqué, le Département d’Etat américain a clairement attribué cette attaque qui a coûté la vie à au moins 7 personnes et blessé une trentaine d’autres, aux Forces de défense rwandaises qui soutiennes le M23.
« Nous sommes gravement préoccupés par la récente expansion de l’Armée Rwandaise et du M23 dans l’Est de la RDC, qui a contribué au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes, et appelons les deux parties à respecter les droits de l’homme et à adhérer aux obligations applicables en vertu du droit international humanitaire », indique ce communiqué.
Les États-Unis, qui rappellent « qu’il est essentiel que tous les États respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun », tiennent pour responsables tous les acteurs des violations des droits humains commises dans le conflit dans l’Est de la RDC : « Nous continuons de soutenir les efforts diplomatiques régionaux et appelons toutes les parties à prendre des mesures pour apaiser les tensions, éviter de mettre en danger les populations civiles et participer de manière constructive au dialogue pour créer les conditions d'une solution négociée et d'une paix durable », conclut ce communiqué.
Pendant ce temps, la Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour « traduire en justice les auteurs de ces actes odieux qui sont une violation flagrante des droits de l'homme et du droit international humanitaire, et qui peuvent constituer un crime de guerre. »
Elle appelle également les parties aux conflits à garantir le caractère civil de l’ensemble des sites de personnes déplacées et à prendre les mesures idoines afin de réduire les risques pesant sur la protection des civils et de maintenir l’accès humanitaire.
« Je réitère l’appel lancé par le Secrétaire général à tous les groupes armés pour une cessation immédiate des hostilités, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS) », a déclaré par ailleurs Bintou Keita.
La Cheffe de la MONUSCO, @UN_BintouKeita, condamne fermement le bombardement des sites de déplacés à Lac-Vert et Mugunga à 13-15 km de #Goma au #NordKivu, ce vendredi 3 mai et exprime ses condoléances aux familles des victimes. Plus d'informations dans le communiqué de presse.⤵️
— MONUSCO (@MONUSCO) May 3, 2024
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