Après une nouvelle tentative de trouver un accord pour la candidature du président de la CENI, les confessions religieuses n’arrivent toujours pas à un consensus, et ceci, en dépit des 48 heures lui accordées par le bureau de l'Assemblée nationale pour aplanir les divergences.

Le rapport déposé ce vendredi 30 juillet à la chambre basse du parlement à l'issue de leurs travaux indique qu'au aucun consensus n'a été trouvé entre les membres. : « Aux termes des discussions tenues au sein de la plateforme des Confessions religieuses le mardi 27 juillet 2021 et le vendredi 30 juillet 2021, après examen des dossiers des candidats, si un consensus a été trouvé sur les aspects techniques de quatre candidats, il a été évoqué deux points de vue divergents sur le plan éthique, indépendance et réputation de chaque candidat », dit le rapport signé par les 8 confessions religieuses. 

Dans celui-ci, il est précisé que deux Confessions religieuses considèrent que, sur le plan éthique et de l'indépendance, les griefs (informations et allégations) contre deux candidats de la liste (les meilleurs sur le plan technique), griefs qui affectent leur indépendance et leur crédibilité, « ne permettent pas d'évoluer avec eux jusqu'au vote conformément à l'article 17 de la charte en vigueur. »

Elles demandent de les mettre de côté et d'évoluer avec d'autres candidats.

Par ailleurs, 6 Confessions religieuses trouvent que les griefs relevés contre les 2 candidats soit ne sont pas prouvés soit ne concernent pas directement les candidats, et qu’il convient donc de passer directement au vote.

« Le président de la plateforme n'a pas voulu organiser le vote dans ces conditions », précise ce rapport.

Notez que les représentants des 6 autres confessions ont fini par déposer leur PV à l’assemblée nationale, malgré le rapport envoyé plus tôt par la plateforme des confessions religieuses.

« Nous souffrons tous d’une chose : du respect de la constitution. Nous courons tous le risque de voir les élections reportées. Nous avons tous besoin de voir les élections se tenir en 2023. C’est pour ça que nous avons cherché une issue », a expliqué leur porte-parole Dodo.

Pendant, ce temps, Ensemble pour la république de Moise Katumbi a également refuser de désigner « le moindre candidat et se joint aux voix de celles et ceux qui exhortent les autorités à faire preuve d’ouverture. »




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 31/07/2021 08:26 - Répondre 

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