Clôturant son itinérance dans l’espace Grand Katanga, le Président Félix Tshisekedi s’est entretenu à Lubumbashi avec le caucus des parlementaires originaires de la province du Haut-Katanga.
A cette occasion, il a signifié que « la révision ou le changement de la Constitution comme une solution immédiate aux problèmes de la population » : « Je n’ai jamais dit que c’est le changement ou la révision de la Constitution qui va nous aider à résoudre les problèmes de la population », a déclaré le chef de l’Etat congolais insistant sur la priorité accordée à ses engagements en cours, portant entre autres sur l’emploi des jeunes, l’accès à l’eau potable et à l’électricité.
Félix Tshisekedi a toutefois justifié la nécessité d’envisager une révision de la Constitution « pour faciliter la tâche aux futurs dirigeants du pays » : « Je veux simplement apporter à mon pays ce qui va lui faciliter les choses dans son développement », a-t-il déclaré, espérant que cela sera un plus pour sa propre gestion.
#GrandKatanga | Retour en images sur l’entretien que le Chef de l’État a eu, lundi à #Lubumbashi, avec le caucus des parlementaires originaires de la province du Haut-Katanga. pic.twitter.com/eysWRFdRan
— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) November 19, 2024
Il faut dire que ce très controversé projet de changement de la constitution, auquel il tient coûte que coûte, est dénoncé par une bonne partie de l’opposition et de la société civile qui y voit une manœuvre de Félix Tshisekedi « de s’octroyer illégalement un nouveau mandat » au-delà des deux mandats autorisés par l’actuelle constitution, et même de rallonger sa durée de 5 à 7 ans.
Celle-ci accuse Félix Tshisekedi de vouloir manipuler l’opinion nationale avec ses critiques vis-à-vis de la constitution qu’il présente désormais comme un chiffon et ce, « avec notamment une interprétation erronée de l’article 217 de la constitution. »
Ainsi, des acteurs politiques et autres membres de la société civile ainsi que des activistes des mouvements citoyens font bloc et appellent « à un sursaut patriotique contre le changement de la constitution et un troisième mandant de Félix Tshisekedi à la tête du pays. »
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