La situation sécuritaire est toujours préoccupante à Goma, ville occupée depuis près d’un mois par le M23.

Et cette semaine, plusieurs cas d’assassinats, que ce soit de présumés voleurs, au d’autres civils ; ont été enregistrés dans le chef-lieu du Nord-Kivu.

Et le cas de ce dimanche a ému la population dans le quartier Kasika dans la commune de Karisimbi en particulier, où plus de 10 jeunes ont été tués par des éléments du M23 dans la matinée.

A en croire des témoins sur place, ces derniers, qui faisaient partie d’un groupe des jeunes haltérophiles, ont été accusés par les nouveaux responsables militaires de la ville de Goma, « d’être détenteurs d’armes à feu dans le but de s’organiser en gang pour ainsi tracasser la population civile. »

Mais pour d’autres, ces jeunes gens ont été pris pour cible après avoir refusé d’être recrutés de force par le M23.

D’autres encore avancent que les jeunes tués auraient vendu des maisons à des particuliers au camp Katindo, et ont été dénoncés faussement comme des militaires des FARDC en cachette ; autant des théories qui poussent certaines voix « à demander l’ouverture d’une enquête sérieuse » pour préserver dans l’avenir la vie des civils dans cette ville qui a connu plus de 3.000 morts avant sa chute dans les mains du M23.

Il faut dire que plusieurs armes circulent à Goma, ce qui constitue une véritable menace sécuritaire.

En réponse, les nouvelles autorités de la ville de Goma avaient appelé les militaires des FARDC ainsi que des résistants Wazalendo encore en cachette dans les habitations des civils à se rendre, ainsi qu’à tout détenteur d’arme à feu à la restituer et ce, dans l’espoir d’endiguer l’insécurité persistante.




Joseph Seven

Joseph Seven - 23/02/2025 16:00 - Répondre 

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