
Alors que le dernier bilan d’intenses combats qui ont eu lieu du 26 au 28 janvier dernier à Goma entre les forces gouvernementales et le M23 fait état de plus de 3.000 morts et des milliers de blessés ; les rebelles dénoncent « une polémique honteuse autour des personnes mortes à Goma. »
Sur X, Bertrand Bisimwa, Président du M23 et coordonnateur adjoint de l’AFC, la plateforme politico-militaire de Corneille Nangaa, a signifié que les personnes tuées étaient essentiellement des militaires : « Les corps qui jonchaient les rues de Goma, ramassés par les services sanitaires, conservés à la morgue de l’hôpital de Goma avant leur inhumation sont bel et bien ceux des soldats FARDC et ses alliés (Wazalendo, FDLR, FDNB, Mercenaires) tombés sur le champ de bataille », a-t-il déclaré citant pour preuve des témoignages des habitants de Goma et des vidéos sur les réseaux sociaux.
« Les FARDC et leurs alliés défaits, avaient refusé d’obtempérer à l’ordre de nos forces de déposer les armes auprès de la MONUSCO pour être cantonnés au stade de l’unité. Ils avaient préféré engager les combats en plein centre-ville de Goma où, ensuite, ils ont été définitivement neutralisés », a-t-il ajouté affirmant par ailleurs que les corps de ces soldats ont été inhumés et la ville de Goma totalement sécurisée.
« Aucune famille de Goma ne porte le deuil de ces morts », a conclu Bertrand Bisimwa qui a accusé il y a quelques jours le régime de Félix Tshisekedi d’utiliser des jeunes combattants comme « de la chair à canon » lors de différents affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23, bien décidés à conquérir de nouveaux espaces.
Notez que le porte-parole du gouvernement congolais a de son côté dénoncé des enlèvements et l’enrôlement forcé des jeunes dans les rangs du M23 au-delà des cas de pillages systématiques ; des allégations réfutées par les rebelles.
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