La très controversée proposition de loi sur la « congolité » de Noël Tshiani, un ancien candidat à la présidentielle de 2018 en RDC, suscite une vive polémique dans le pays.
Son inscription à cette session parlementaire de mars, et cela à la veille des élections, fait beaucoup réagir.
Si elle est portée par un député de la majorité parlementaire, elle ne concerne en rien le gouvernement de la République, a soutenu son porte-parole lors d’un briefing de presse ce lundi 10 avril 2023.
Le ministre Patrick Muyaya explique qu’elle a été retenue dans un processus démocratique et peut ou ne pas aboutir.
Il souligne par ailleurs qu’il faut éviter le jeu des extrêmes.
#RDC : « Ce n’est pas par un discours ségrégationniste qu’il faut répondre à une proposition de loi que l’on considère discriminatoire. »
— Patrick Muyaya (@PatrickMuyaya) April 11, 2023
Même s’il n’existe pas de sujet tabou en démocratie, il faut cependant éviter le jeu des extrêmes. pic.twitter.com/qQha2Sirtq
Dans la foulée, les ambassadeurs européens ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de cette loi jugée « discriminatoire » et son impact négatif qu’il provoquer au sein des communautés.
Pour rappel, la loi Tshiani dite « de père et de mère », veut réserver notamment la fonction de président de la République uniquement aux Congolais nés « de père et de mère » congolais.
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