Dans une correspondance adressée au président de l'Assemblée nationale, dont une copie a été réservée à Grands Lacs News, le député national Jean-Baptiste Kasekwa invite le président de l’assemblée nationale Christophe Mboso à se prononcer publiquement sur les récents propos polémiques de Jules ALINGETE, chef de Service de l'IGF, afin de permettre aux populations victimes de l'activisme de l'insécurité dans l'Est de ne pas croire que ceux-ci seraient tacitement approuvés par le silence des animateurs des institutions de la République.
« Ces propos négationnistes ont fortement irrité le sens d'appartenance nationale dans le chef de millions de congolaises, livrés aux massacres depuis plusieurs années », a soutenu l’élu de Goma dans sa correspondance.
Ce dernier a indiqué qu’une forte mobilisation de l'opinion nationale a été notée contre les graves menaces à l'intégrité territoriale, jugeant le propos de Jules ALINGETE de détournent l'attention des congolais de Kinshasa, Mbandaka, Lubumbashi et d'autres parties de la RDC.
Le silence des animateurs des institutions dl Rép. face au #negationnisme de Jules #Alingete équivaudrait à une approbation tacite de ses propos. Raison de mon appel à @CMbosoNkodia de les dénoncer en plénière de l'@AssembleeN_RDC & à @fatshi13 de ne pas en consacrer l'impunité! https://t.co/VFRY8J09KV pic.twitter.com/ou4r8491aS
— Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa (@KasekwaB) April 28, 2022
Notez que l’IGF était revenue sur cette question en dénonçant une récupération politique.
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