Les forces de l’ordre ont dispersé les manifestants qui tentaient de se réunir devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le sit-in de ce lundi était interdit par l’hôtel de ville qui a rappelé que ce lieu se trouve dans la zone est interdite de manifestation.

Les éléments de la police s’étaient déployés tôt le matin aux alentours du bâtiment de la centrale électorale. 

Parmi les manifestants, le député national Fidèle Likinda du FCC a assuré qu’ils iront jusqu’au bout : « Nous allons continuer jusqu’à ce qu’on aura gain de cause. Le peuple s’exprime. Je suis un élu, la voix du peuple doit être entendue. Ils veulent fabriquer une CENI en perspective des élections de 2023 (…). Ils veulent nous tuer. Nous allons accepter de mourir », a dit à la presse.

De son côté, Blanchard Mungomba, secrétaire général de Nouvel Elan d’Adolphe Muzito, a indiqué « qu’ils vont continuer pour montrer leur désarroi. »

Alors que les manifestants ont rapporté des cas d’arrestations, le bourgmestre de la commune de la Gombe a affirmé que la police n’a arrêté personne.

Pour rappel, cette manifestation, organisée par les laïcs catholiques et protestants a pour but « de dire non à une CENI politisée, caporalisée et non consensuelle ». 

Ceux-ci dénoncent également ce qu’ils qualifient de crise sociale dans tout le pays et exigent entre autres la fin des massacres à répétition dans la partie Est du pays, le retrait définitif du RAM, l'amélioration du système éducatif et la prise en charge effective des enseignants.

Pendant ce temps, des cadres et militants de l'Union sacrée de Félix Tshisekedi, ont manifesté ce même jour dans les rues de Kananga pour soutenir le nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).




Richard KUBUYA

Richard KUBUYA - 22/11/2021 20:27 - Répondre 

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