A Goma, les victimes du déguerpissement dans le Quartier Kyeshero sur avenue policlinique continuent de faire entendre leur voix auprès des autorités pour être remis dans leurs droits.

C'est plus de 200 familles victimes qui continuent à passer nuit à la belle étoile depuis maintenant 3 semaines.

Ceux-ci, accompagnés du mouvement citoyen Congo Conscience ont fait une déclaration devant la presse ce vendredi 5 Mars à l'intention du Gouverneur du Nord-Kivu, du président de l'Assemblée provinciale ainsi que des tous les élus pour demander leur implication dans cette affaire qu'ils qualifient de guerre économique.

Ces militants exigent dans leur déclaration la libération sans condition de toutes les personnes détenues au cachot de l'auditorat militaire de Goma alors qu'elles sont civiles et ayant été arrêtées lors qu'elles revendiquaient leurs droits le 17 février dernier, l'annulation de toute décision de spoliation et de déguerpissement en violation des droits de l'homme, le retrait des policiers installés dans la concession Nyarusaza qui est l'habitation de ces citoyens, et que la police soit une institution de sécurité pour tous et fasse preuve de sa mission de sécuriser la population et ses biens.

Certaines victimes de ces déguerpissements ont exprimé l'état critique dans lequel elles vivent en dehors de leur abri car étant exposé à l'insécurité, aux maladies, aux intempéries et plus encore, s'inquiètent de l'avenir de leurs enfants qui sont maintenant exposés à la délinquance.

Ces victimes proposent enfin la voie de dialogue pour faire valoir un véritable État de droit.




Job KAKULE

Job KAKULE - 06/03/2021 23:08 - Répondre 

Bien..;