
Héritier Ndunda Balyanangwe, technicien supérieur en développement rural-urbain, alerte sur la faible implication du Conseil Local de la Jeunesse (CLJ) dans la prévention de la délinquance juvénile à Basongora dans le territoire de Beni.
Un mois après la soutenance de son mémoire à l’Institut Supérieur des Techniques de Développement (ISTD) Kasindi, intitulé « La contribution du Conseil Local de la Jeunesse dans la lutte contre la délinquance juvénile à Basongora », le jeune chercheur a présenté les résultats de ses enquêtes de terrain ce samedi 11 octobre 2025.
Ses recherches montrent que le CLJ compte neuf associations membres à savoir SOD, JEC, PCDI, JLCA, SOPRODI-DH, CCDI, AJCD, ASMECCO et UJDK, mais seulement quatre d’entre elles collaborent activement.
Ensemble, ces structures encadrent 407 jeunes sur les 39.340 recensés en 2024 par le bureau du groupement de Basongora.
« L’impact du Conseil Local de la Jeunesse reste très limité en raison du manque d’encadrement et de la faible implication des jeunes eux-mêmes », explique Héritier Ndunda.
Il recommande ainsi une amélioration de la gouvernance interne, une participation accrue des jeunes et une meilleure communication sur les missions du Conseil Local de la Jeunesse afin de renforcer son ancrage dans la communauté.
Le chercheur appelle également l’État congolais à soutenir le Conseil Local de la Jeunesse et plaide pour la création d’emplois afin de réduire les facteurs de vulnérabilité.
Il exhorte enfin les jeunes à s’engager dans des actions citoyennes, et encourage les parents à suivre de près l’éducation de leurs enfants.
Héritier Ndunda a par ailleurs annoncé avoir conçu deux projets qu’il prévoit de soumettre au Conseil Local de la Jeunesse de Basongora, dans le but de renforcer la prévention et l’encadrement des jeunes pour un avenir plus stable et sans délinquance.