La mission de l’organisation des nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) Affaires civiles a coorganisé, avec l’inspection provinciale de la territoriale, une session d’échange sur la Paix et la stabilisation ; le mandat de la MONUSCO et le nouveau contexte de sa mise en œuvre en appui aux autorités étatiques et ses partenaires. 

« Nous sommes très contente d’être parmi ceux qui ont pris part à cette activité riche en explication sur la mission des nations unies dans notre pays et son mandat en cours chez nous (Ndlr Notre pays) », a apprécié M. Kule Rachel, l’une de participants à cette activité tenue dans la grande salle de l’hôtel POA de Kasindi en début de cette semaine.

Cette séance a connu la participation de plusieurs autorités étatiques et cadres de base ; c’est notamment le chef de secteur de Ruwenzori ou encore du Bourgmestre de la commune de Bulongo ainis que des membres des mouvements citoyens dont la LUCHA et la Véranda Mutsanga en plus de journalistes.

« Nous avons expliqué aux participants les différentes missions de la MONUSCO et essayé de parler de différentes résolutions. Nous estimons qu’avec cette séance aura ils ont eu l’aperçue globale sur la MONUSCO présente dans notre pays sur différents accords et résolutions » a fait savoir Bwana kawa Martin, Inspecteur provincial de la territoriale qui a appelé la population à laisser libre passage aux casques bleus :« Il faut laisser libre passage à la MONUSCO. Quand quelqu’un veut quitter chez-vous, pourquoi encore le bloquer ? », a-t-il ajouté remerciant par ailleurs la MONUSCO pour la tenue de cette session d’échange.

Notez que les participants à cette séance ont recommandé à la MONUSCO « d’indemniser les victimes du passage forcé en Juillet 2022, ayant causé une dizaine de morts et des Blessées. »

Jackson Muhiwa, président du conseil de la Jeunesse en groupement Basongora, estime que, la réparation et l’indemnisation des victimes peuvent une fois de plus renforcer la collaboration entre la population de Kasindi (accusée d’être hostile à tout passage des casques bleus) et la mission des nations unies pour la stabilisation du Congo : « Puisque cela reste gravé dans la mémoire de la population de Kasindi, nous recommandons la réparation des préjudices et l’indemnisation des victimes. Jusqu’alors, nous sommes étonnés de constater que rien n’est fait en faveur de ceux qui ont subi ces actes. Nous estimons que si vraiment il y a une reconnaissance de ces actes, la population aura une bonne image des casques bleus des nations unies », a-t-il expliqué.