RDC : La rentrée parlementaire pour la session de mars s’annonce serrée avec plusieurs questions préoccupantes

La cérémonie solennelle d’ouverture de la rentrée parlementaire pour la Session de Mars aura lieu ce mardi 15 mars 2022 au Palais du Peuple.

De nombreuses préoccupations seront peut-être évoquées durant cette session, même si de plus en plus de députés nationaux accusent le bureau de l’Assemblée nationale, présidé par Christophe Mboso, de bloquer plusieurs actions parlementaires.

L’avenir même de ce dernier est très incertain, surtout avec la démission et la déchéance de Jean-Marc Kabund de l’UDPS et de l’Union sacrée de la nation.

Aussi, nombreux estiment que la coalition du président Félix Tshisekedi ne tient plus qu’à un fil puisque les dissensions existantes se sont accumulées.

L’épineuse question de l’état de siège, sera également présente dans les débats, même si le premier ministre Sama Lukonde a récemment demandé au gouvernement d’appliquer les recommandations de la commission défense et sécurité de l’assemblée.

L’autre question préoccupante, c’est celle des réformes électorales en vue des prochaines élections de 2023.

Si le bureau de la CENI affiche désormais complet, l’opposition de Martin Fayulu continue d’exiger des consensus pour une tenue des élections crédibles.

Par ailleurs, l’opposition explique qu’elle n'acceptera aucun glissement du calendrier électoral.

Pour de nombreux élus, toutes les questions liées à la loi électorale doivent être vidées au cours de cette session de manière à permettre à ce que le processus électoral soit lancé correctement.

Enfin, la loi « Tshiani », souvent comparée à la notion d’«Ivoirité» qui a déclenché la crise en Côte d’Ivoire, a de nouveau été proposée aux débats du Parlement.

Son auteur, Noël Tshiani Mwadiamvita a écrit à l’Assemblée nationale pour proposer que ce texte puisse être examiné au cours de cette session de mars.

Pour rappel, sa proposition de loi vise le verrouillage de l’accès aux fonctions de président de la République et l’impossibilité de déchoir un Congolais d’origine de sa nationalité.




Job KAKULE

Job KAKULE - 16/03/2022 10:07 - Répondre 

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